UNE VIE TUMULTUEUSE ET ANECDOTIQUE
MA MERE
Elle est née le 16 juillet 1921 à la maison, de parents assez aisés puisque son père était maquignon. Il était propriétaire de plusieurs maisons et de
nombreux bois et prés. Elle emmenait les bêtes à pied au marché de Montbrison à près de trente kilomètres. Elle a fait ses études à Clermont Ferrant pour
être assistante sociale. Après leur mariage, ils se sont installés dans la ferme où elle est née et commencèrent une vie de fermier. Rapidement elle a dû
faire face à un grand malheur, ma sœur aînée s’est renversée une casserole d’eau bouillante sur la jambe, brûlée au 3ème degré. A cette époque les aides
sociales n’existaient pas, ils ont dû vendre presque toutes les propriétés pour financer les soins. Un des membres de sa famille lui avait même dit qu’il
valait mieux la laisser mourir, qu’ils allaient se ruiner.
Un évènement insolite est survenu, alors qu’elle était en train de cuisiner à Montchouvet, sa mère lui est apparue ‘en chair et en os’ pour lui dire au
revoir avant de partir. Elle est effectivement morte le même jour à la même heure.
Ils ont dû s’installer à la ville après plusieurs pérégrinations. Établis à Marles, un hiver, il y avait tellement de neige que, quand elle a ouvert la
porte, la neige formait un mur bouchant complètement l’accès. A cette époque elle était déjà mère d’une famille nombreuse. Elle m’a expliqué qu’étant seule
pour aller faire les courses c’était une vraie galère. Mon père partait travailler la journée, voire la semaine dans ces conditions où la mobilité était
impossible. Mon père dépensait l’argent de la maison dans la boisson, ma mère n’arrivait plus à faire face seule à cette situation au point qu’elle envisagea
de se suicider, de se noyer avec ses enfants. Elle est très croyante et je pense que ça l’a aidée à ne pas aller au bout de cette tentative.
Plus tard, installée à Saint Etienne, elle fit partie de la JOC (Jeunesse Ouvrière Catholique), du reste, elle a reçu la bénédiction du pape Paul VI. Elle a
aidé bénévolement de nombreuses familles socialement notamment dans leurs démarches administratives, grâce à sa formation.
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MA MERE
Elle est née le 16 juillet 1921 à la maison, de parents assez aisés puisque son père était maquignon. Il était propriétaire de plusieurs maisons et de
nombreux bois et prés. Elle emmenait les bêtes à pied au marché de Montbrison à près de trente kilomètres. Elle a fait ses études à Clermont Ferrant pour
être assistante sociale. Après leur mariage, ils se sont installés dans la ferme où elle est née et commencèrent une vie de fermier. Rapidement elle a dû
faire face à un grand malheur, ma sœur aînée s’est renversée une casserole d’eau bouillante sur la jambe, brûlée au 3ème degré. A cette époque les aides
sociales n’existaient pas, ils ont dû vendre presque toutes les propriétés pour financer les soins. Un des membres de sa famille lui avait même dit qu’il
valait mieux la laisser mourir, qu’ils allaient se ruiner.
Un évènement insolite est survenu, alors qu’elle était en train de cuisiner à Montchouvet, sa mère lui est apparue ‘en chair et en os’ pour lui dire au revoir avant de partir. Elle est effectivement morte le même jour à la même heure. Ils ont dû s’installer à la ville après plusieurs pérégrinations. Établis à Marles, un hiver, il y avait tellement de neige que, quand elle a ouvert la porte, la neige formait un mur bouchant complètement l’accès. A cette époque elle était déjà mère d’une famille nombreuse. Elle m’a expliqué qu’étant seule pour aller faire les courses c’était une vraie galère. Mon père partait travailler la journée, voire la semaine dans ces conditions où la mobilité était impossible. Mon père dépensait l’argent de la maison dans la boisson, ma mère n’arrivait plus à faire face seule à cette situation au point qu’elle envisagea de se suicider, de se noyer avec ses enfants. Elle est très croyante et je pense que ça l’a aidée à ne pas aller au bout de cette tentative. Plus tard, installée à Saint Etienne, elle fit partie de la JOC (Jeunesse Ouvrière Catholique), du reste, elle a reçu la bénédiction du pape Paul VI. Elle a aidé bénévolement de nombreuses familles socialement notamment dans leurs démarches administratives, grâce à sa formation. |
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