LA CONSCIENCE OU LE PSYCHISME.

Elle désigne la faculté de l'homme d'être conscient de lui-même (de ses pensées, de ses actes), mais aussi du monde qui l'entoure.

LE CONSCIENT

Il prend en charge tout ce qui est rationnel, logique, analytique, abstrait et verbal. Il vous permet de prendre des décisions, de réfléchir, de choisir vos activités ou vos actes, de faire des comparaisons ou bien des suppositions, de raisonner, d'analyser et de faire la synthèse. Il utilise pourtant seulement 1% de nos facultés cérébrales.

L’INCONSCIENT

En revanche, l’inconscient utilise les 99% restantes. L’ensemble des informations sensorielles qui arrive au cerveau est traité par notre inconscient. De même que la plupart des ordres qui sont émis. Le rôle premier de l’inconscient est de nous maintenir en vie. Il est en prise directe avec notre corps. La plupart de nos gestes sont inconscients. Quand nous marchons, quand nous écrivons, quand nous mangeons, quand nous conduisons, tous les automatismes que nous utilisons sont commandés par notre cerveau inconscient. Il active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du cœur, système immunitaire etc…). Il est le siège de l'instinct de la survie et de l'intuition. Il garde en mémoire les savoirs, les apprentissages, les compétences, les souvenirs, même ceux dont vous ne vous souvenez plus. Cet inconscient est dynamique, spontané dans nos réflexes et influence constamment le comportement et l'expérience. Il ne raisonne pas. Notre inconscient est toujours actif, même quand nous dormons. Le cerveau inconscient peut non seulement effacer certaines données visuelles, ce qui falsifie l'image qui apparaît au cerveau conscient, mais aussi il peut remplir cet espace avec de fausses données et ainsi remplacer les données manquantes.

Autant, il est aisé de déterminer l’emplacement de nos fonctions cérébrales, autant il est difficile de localiser notre esprit, notre conscience.
Serait-elle impalpable, immatériel ? Appartiendrait-elle à un monde parallèle insécable ?

LE SPIRITUEL

C’est un mot très utilisé dans la religion, mais il n’est pas nécessaire de croire en un Dieu pour être spirituel. C’est une réalité distincte de la matière, qui relève du domaine de la pensée, de l'esprit. C’est le fruit de longues réflexions et de profondes confrontations avec soi-même. C’est aussi, sans aucun doute, le chemin le plus sûr pour donner un véritable sens à votre passage sur Terre.
Cependant nous ne pouvons pas passer sous le silence le fait que 84% de la population mondiale est religieuse. 32% relève du Christianisme, 23% de l’Islam, 15% de l’Indouisme, 7% du Bouddhisme et 7% de diverses religions.

LES CREATURES SPIRITUELLES ET LES RELIGIONS

  Le christianisme

Jéhovah, Yahvé est le Dieu Tout-puissant, unique, invisible de la Thora et de la bible. Il est question également d’autres créatures spirituelles, d’Archange, Chérubins, Séraphins, Anges et de démons. Les anges sont des êtres qui sont dotés d’une puissance et de facultés supérieures à celles des humains. Ils vivent dans le ciel, dans les sphères spirituelles, un niveau d’existence plus élevé que l’univers physique. Il y a une hiérarchie parmi les anges. Ils sont parfois qualifiés d’esprits.
Les démons sont des anges qui ont péché lorsqu’ils se sont joints à Satan le Diable. La bible fait mention de personnes qui interrogent les morts et de médiums.

  L’Islam

Allah est le Dieu Tout-puissant, unique, invisible du Coran. Les Anges, créés de lumière et les Djinns d’un feu ardent, sont des créatures spirituelles. Le Coran fait état à de nombreuses reprises de la présence des anges et de leurs activités. Leurs rôles semblent relativement neutre, effacé. Il s’agit apparemment d’un rôle de simple exécutant. Leur apparence est elle aussi variable. Plus généralement, ils occupent les sphères célestes, soutiennent et organisent tout l’univers. L'Islam admet l'existence de djinns, d’esprits invisibles. Ils sont mentionnés à plusieurs reprises dans le Coran. Ils habitent sur terre et non dans les cieux. En fait, leurs conditions de vie sont proche de celles des humains, car ils naissent, meurent et se reproduisent comme eux.
Les djinns rebelles (parfois assimilés aux démons, les ‘satans’) peuvent en effet constituer une tentation pour certains hommes, sorciers ou devins, notamment par les services qu'ils peuvent leur fournir.

  L’Indouisme

Shiva ou Vishnou sont de grands dieux. Dans l'Inde ancienne existaient des familles d'entités non humaines, les unes propices, les autres de mauvais augure. Mais la seule énumération, de toutes ces castes d'êtres intermédiaires, surnaturels, atteste que les dieux et les déesses, dont on connaît les noms, ne représentent en fait qu'une infime partie d'un monde infiniment plus complexe. On peut affirmer sans hésitation qu'il existe au sein de ces populations des êtres spirituels.

  Le Bouddhisme

Le bouddhisme est une religion, bien que la notion d’un dieu créateur soit absente de la plupart des formes du bouddhisme, la vénération et le culte du Bouddha historique en tant que divinité joue un rôle important. Il est élevé au rang de quasi-dieu. Il existe des divinités au sein du bouddhisme, en partie issues de l'hindouisme. Les croyances varient selon les courants et écoles bouddhistes. Ceci dit, pour un bouddhiste, l’esprit est la seule partie de notre corps à demeurer après la mort. Lors de cet évènement appelé « mort », cet esprit qui a été le nôtre durant cette vie sera transféré à Bouddha afin de le purifier et pour qu’il puisse se réincarner.

Au travers de ces principales religions du monde de notre époque, pour eux, l’existence de créature spirituelle est une évidence. La notion d’esprit séparée du corps charnel est également bien établie.

LA PREHISTOIRE ET SA RELIGION

Les données archéologiques n’autorisent pas encore à parler de spiritualité ou de religion pour les périodes anciennes de l’humanité. Au stade actuel de la recherche, l’existence (ou non) d’un sentiment religieux ou d’une forme d’expression religieuse avant le Paléolithique moyen demeure invérifiable.

  Le paléolithique supérieur

Le Paléolithique est la première et la plus longue période de la Préhistoire, durant laquelle les humains sont tous des chasseurs-cueilleurs. Vu la pauvreté du matériel retrouvé, on a évidemment perdu tout le rituel, la tradition orale. Il est même difficile de déduire de façon sûre une activité religieuse de ces restes.
On retrouve de l’ocre rouge dans plus de la moitié des sépultures du paléolithique supérieur, répandu sur tout le corps ou limité à la tête. C’est le principal colorant utilisé, sa couleur sang le rapproche d’un symbole de vie (substitut rituel du sang), laissant supposer une croyance dans la survie post-mortem.
Avec le Paléolithique supérieur, les documents archéologiques sont plus nombreux et permettent de cerner les considérations spirituelles. Les œuvres figurées apparaissent, mobilières ou pariétales, dont l’iconographie et l’agencement sont structurés. Les grottes ornées semblent être des lieux de pratiques rituelles au-delà du seul acte graphique. Des traces de fréquentation et des dépôts témoignent d’un espace d’échanges possibles entre le monde des hommes et celui des esprits. Leur étude ne permet pas de retrouver précisément les mythes eux-mêmes, mais d’envisager leur existence et leur fonction structurante dans leurs sociétés.

  Le mésolithique et le néolithique

C’est les débuts de la domestication animale et de l’agriculture. Les premiers villages apparaissent puis l’agriculture et la domestication et enfin la poterie. La découverte de l’agriculture est une révolution culturelle sans précédent. Elle implique une organisation temporelle et une division du travail qui n’existaient pas avant.
Au Proche-Orient, les cultes de la fertilité et ceux des morts semblent être étroitement liés. L’espace acquiert une valorisation religieuse, certains sont consacrés (la maison, le temple, …). La localisation souterraine de l’autre monde (monde des morts) est une croyance prédominante. Le culte des ancêtres domine le mésolithique européen, sans en connaître l’origine précise

  Le mégalitique

Entre 4 500 et 1 800 av. J.-C., les sociétés paysannes d'Europe de l'Ouest plantent dans le sol des pierres monumentales. On appelle ces monuments des mégalithes. Comme ces communautés paysannes ne savaient pas écrire, il n'existe pas de textes expliquant la fonction précise des édifices.
Certains symboles gravés reviennent sur de nombreux monuments ce qui laisse entendre que ces bâtisseurs de mégalithes partageaient les mêmes croyances. Les mégalithes sont liés au culte des ancêtres et des morts, qui implique la croyance en la survivance de l’âme. La communication rituelle avec les ancêtres constitue la clef de voûte de l’activité religieuse. Les morts retournent à la terre, ils sont associés mystiquement aux blocs de pierre, et deviennent puissants et indestructibles comme les rochers. Le culte comprenait des cérémonies, des offrandes, des sacrifices accomplis près des monuments.

  La religion égyptienne

Au début du IIIe millénaire l'Égypte connaît une multiplicité de dieux, héritage probable des cultes pratiqués par les communautés de l'époque néolithique. Chaque ville, chaque village possède son ou ses dieux, dont l'audience est souvent purement locale. Au fil du temps, certaines figures divines ayant acquis de l’importance, sont vénérées dans toute l'Égypte.
Très tôt, l'idée d'une persistance possible de la vie après la mort s'est imposée aux Égyptiens, ce qui explique l'invention et la progressive mise au point d'un procédé destiné à préserver l'intégrité du corps, la momification. La vision de l'au-delà qui s'impose est celle d'un séjour souterrain où le mort y subit un jugement. Faute de pouvoir se justifier des fautes commises, le mort serait dévoré : ce serait une seconde mort, définitive celle-là. Sinon, l’être est promis à une survie bienheureuse proche des dieux et de leurs promesses d'éternité.

  La religion de la grèce antique

La religion grecque, polythéiste, ne répond à aucun dogme ou Eglise. Il n’y a aucune révélation, prophète, livre sacré ou caste sacerdotale. Ils vénèrent des dieux à la puissance illimitée.
Ces divinités ressemblent à des hommes et à des femmes, avec des qualités et des défauts humains mais elles sont immortelles. Les dieux grecs représentent les forces de la nature (vent, foudre, feu, etc.) et les caractéristiques humaines (la beauté, la jalousie, etc.). Pour honorer leurs dieux et obtenir leur protection, les Grecs leur construisent des temples. Des processions sont aussi organisées en leurs honneurs. Ils prient, font des offrandes, et des sacrifices d’animaux qu’ils offrent sur des autels. Les sacrifices dédiés aux divinités liées au monde des morts, étaient différents. Il s’agit d’un versant obscur du rite sacrificiel, sur lequel nous savons peu de chose.

  La religion de la rome antique

La religion romaine ne connaissait ni Révélation ni livre sacré ou dogme, et les services religieux ne comportaient ni lecture de textes sacrés ni sermon.
La religion traditionnelle des Romains est d’abord centrée sur la famille et le culte des ancêtres. Ce n’est qu’après la conquête de la Grèce que les romains ont emprunté aux Grecs leurs mythes.
Les dieux romains sont créés comme les humains, et se trouvent dans ce monde comme ceux-ci, mais n’apparaissent nulle part comme leurs créateurs. L'homme romain croit fermement qu'il ne mourra pas tout entier. Les inscriptions funéraires témoignent de la croyance en une vie posthume. Alors que le corps du défunt est réduit en poussière ou en cendre, son esprit se meut comme une ombre avec laquelle les vivants sont capables d'établir une relation et d'échanger comme avec les vivants.

La croyance en une vie après la mort, sous une forme autre que matériel, transparait d’une manière universelle dans les religions ancestrales.

  LES EXPERIENCES DE MORT EMINENTE

L'E.M.I. peuvent être définies comme toute expérience de perception consciente survenant chez des individus déclarés en mort clinique ou ayant frôlé de très près la mort physique objectivée par un électroencéphalogramme plat.
Ce n’est que ces dernières années où des scientifiques, docteurs, médecins et journalistes se sont penchés de manières sérieuses sur ces phénomènes. De nombreuses enquêtes ont été menées de par le monde, recensant les divers témoignages selon un protocole pointu, écartant ceux qui relève de réaction médicale connue ou du fantasme. Me limitant à décrire les facultés ultra-sensorielles ressenties, nous pouvons noter : Une expérience décrite de la même manière avec même les mots ; Une sortie du corps ; Un déplacement à travers l’espace sans limite ; Une vision à 360° sous des angles différents en même temps et à travers les objets (même pour des aveugles de naissance) ; Une écoute des conversations et des pensées (non auditive, comme de mental à mental) ; Une sensation d’un espace-temps interrompu (le passé, le présent et le futur au moment).
Une étude a été menée auprès de 31 personnes aveugles sur les expériences de mort imminente réalisée par Kenneth Ring, docteur en psychologie, est professeur émérite de psychologie à l'Université du Connecticut, où Sharon Cooper, titulaire d'une maîtrise, était assistante de recherche au moment de cette étude.
Voici un résumé de cette étude : « Nos conclusions sont sans équivoque : l'EMI existe bel et bien chez les personnes aveugles et, de plus, elle présente la même forme générale et se compose des mêmes éléments que celle qui caractérise les EMI des personnes voyantes. Nos résultats ont montré que parfois, les affirmations de connaissances visuelles impossibles à obtenir par des moyens normaux ont pu être corroborées de manière indépendante.
Cette étude nous apprend que, même si leurs expériences peuvent parfois s'exprimer par le langage de la vision, une analyse approfondie de leurs transcriptions suggère une perception de mélange des sens complexe, bien plus riche qu'une simple analogie avec la vision physique. Ils ont accès à une forme de conscience suprasensible élargie, qui, en elle-même, ne saurait être expliquée par les moyens habituels.
Il ne s'agit manifestement pas d’une simple « vision » telle que nous l'entendons habituellement, mais plutôt d'une sorte d’omniscience apparente qui transcende totalement ce que la simple vue peut offrir. En effet, il semble que nous soyons ici en présence d'un état de conscience particulier, que nous appellerions conscience transcendantale. Dans ce type de conscience, ce ne sont évidemment pas les yeux qui voient, mais plutôt l'esprit lui-même qui voit, davantage au sens de ‘compréhension’ ou de ‘perception’ que de perception visuelle à proprement parler. »
Il est à noter que des personnes ont vécu ce type d’expérience dans des conditions tout à fait normal en plein moyen de leur capacité.

Existerait-il une dualité entre une conscience analytique, reliée à nos cinq sens qui nous donne la perception du temps et de l'espace, et une conscience intuitive extraneuronale ?

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